- EAN13
- 9782753594661
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 26/05/2023
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L’émergence des villes-havres africaines atlantiques
Au temps du commerce des esclaves (vers 1470-vers 1870)
Guy Saupin
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753594661
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Par son insertion dans les échanges atlantiques au sein d’une première forme
de mondialisation (1470-1870), l’Afrique a vu des villages de pêcheurs se
transformer en villes-havres à vocation commerciale. À côté d’une circulation
de biens matériels, l’exportation des esclaves vers les Amériques prend
lentement une place prédominante, surtout entre 1700 et 1830. Ce mouvement
s’effectue au cœur d’une division internationale du travail réservant les
circuits intérieurs aux Africains, et laissant le maritime aux extérieurs, en
position de sollicitation. À partir de l’analyse des trente sites les plus
importants, cet ouvrage établit les conditions géographiques de leur essor,
caractérise le fonctionnement spécifique de l’interface terre-mer, décrit les
structures et la dynamique d’une société urbaine originale marquée par la
mondialisation, dans une inégale créolisation au sein d’une matrice africaine,
ce qui se donne également à lire dans la forme urbaine et le paysage
construit. Cette étude est réalisée à partir des nombreux récits laissés par
des capitaines de navire, des marchands, des militaires, des administrateurs,
des missionnaires, en travaillant les textes à partir d’une grille de lecture
africaine construite à partir des données publiées de la tradition orale et
des avancées de la recherche historique et anthropologique.
de mondialisation (1470-1870), l’Afrique a vu des villages de pêcheurs se
transformer en villes-havres à vocation commerciale. À côté d’une circulation
de biens matériels, l’exportation des esclaves vers les Amériques prend
lentement une place prédominante, surtout entre 1700 et 1830. Ce mouvement
s’effectue au cœur d’une division internationale du travail réservant les
circuits intérieurs aux Africains, et laissant le maritime aux extérieurs, en
position de sollicitation. À partir de l’analyse des trente sites les plus
importants, cet ouvrage établit les conditions géographiques de leur essor,
caractérise le fonctionnement spécifique de l’interface terre-mer, décrit les
structures et la dynamique d’une société urbaine originale marquée par la
mondialisation, dans une inégale créolisation au sein d’une matrice africaine,
ce qui se donne également à lire dans la forme urbaine et le paysage
construit. Cette étude est réalisée à partir des nombreux récits laissés par
des capitaines de navire, des marchands, des militaires, des administrateurs,
des missionnaires, en travaillant les textes à partir d’une grille de lecture
africaine construite à partir des données publiées de la tradition orale et
des avancées de la recherche historique et anthropologique.
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