- EAN13
- 9782702175712
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
- Date de publication
- 1976
- Collection
- Perspectives de l'économique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Profits et structures du capitalisme mondial
Wladimir Andreff
FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
Perspectives de l'économique
Livre numérique
Au moment où l'équilibre économique international se trouve remis en question,
et où l'on invoque un nouvel ordre économique mondial, les outils d'analyse
traditionnelle de la théorie économique apparaissent à la fois pauvres et
inadaptés. Entre les modèles abstraits d'échanges extérieurs qui remontent à
J. Stuart Mill, et les études ponctuelles sur le fondement des firmes
multinationales, la distance ne cesse de se creuser dangereusement. C'est en
réaction contre une telle situation, que s'inscrit l'ouvrage de W. Andreff.
Partant des secteurs de production de l'économie mondiale, il propose une
nouvelle grille d'interprétation, où les comportements des unités de
production multinationale se trouvent expliqués dans un schéma d'ensemble des
relations commerciales et financières entre les différents secteurs. Cette
démarche conduit l'auteur à distinguer trois principaux secteurs de
production, qui correspondent respectivement à des taux de profit différents.
Il observe ensuite une stabilité significative de la hiérarchie de ces taux de
profit au cours des années 1950-1970. Ainsi, la croissance de l'économie
mondiale au cours des vingt dernières années s'est-elle accompagnée d'une
structure caractéristique des taux de profit, observable tant en France qu'aux
États-Unis. L'auteur propose d'y voir une règle fondamentale de régulation du
capitalisme au cours de cette période. Mais la recherche de W. Andreff ne se
borne pas à ces considérations intéressantes, mais rétrospectives. Elle met en
évidence, depuis 1973, différents signes annonciateurs de la fin de cette
hiérarchie des taux de profit. Perturbation passagère, simple ajustement ou,
au contraire, mutation profonde et irréversible ? C'est à cette question que
s'attache à répondre, dans sa conclusion, le livre toujours stimulant de W.
Andreff.
et où l'on invoque un nouvel ordre économique mondial, les outils d'analyse
traditionnelle de la théorie économique apparaissent à la fois pauvres et
inadaptés. Entre les modèles abstraits d'échanges extérieurs qui remontent à
J. Stuart Mill, et les études ponctuelles sur le fondement des firmes
multinationales, la distance ne cesse de se creuser dangereusement. C'est en
réaction contre une telle situation, que s'inscrit l'ouvrage de W. Andreff.
Partant des secteurs de production de l'économie mondiale, il propose une
nouvelle grille d'interprétation, où les comportements des unités de
production multinationale se trouvent expliqués dans un schéma d'ensemble des
relations commerciales et financières entre les différents secteurs. Cette
démarche conduit l'auteur à distinguer trois principaux secteurs de
production, qui correspondent respectivement à des taux de profit différents.
Il observe ensuite une stabilité significative de la hiérarchie de ces taux de
profit au cours des années 1950-1970. Ainsi, la croissance de l'économie
mondiale au cours des vingt dernières années s'est-elle accompagnée d'une
structure caractéristique des taux de profit, observable tant en France qu'aux
États-Unis. L'auteur propose d'y voir une règle fondamentale de régulation du
capitalisme au cours de cette période. Mais la recherche de W. Andreff ne se
borne pas à ces considérations intéressantes, mais rétrospectives. Elle met en
évidence, depuis 1973, différents signes annonciateurs de la fin de cette
hiérarchie des taux de profit. Perturbation passagère, simple ajustement ou,
au contraire, mutation profonde et irréversible ? C'est à cette question que
s'attache à répondre, dans sa conclusion, le livre toujours stimulant de W.
Andreff.
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