- EAN13
- 9782600308618
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Cahiers d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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“Le Vif du sens” : Corps et poésie selon Maurice Scève
Thomas Hunkeler
Droz
Cahiers d'Humanisme et Renaissance
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Aide EAN13 : 9782600308618
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La carrière littéraire de Maurice Scève s’ouvre en 1533, par une découverte
dont la portée est symbolique. En Avignon, au fond d’une sépulture ancienne,
le poète trouve en même temps que la dépouille de Laure, la célèbre muse de
Pétrarque, les premiers éléments de sa propre écriture. Si le corps de la
morte lui inspire d’emblée un dialogue avec le " Thuscan Apollo ", Scève
recherche bientôt d’autres corps et d’autres modèles en sorte de donner corps
à sa poésie. Dans l’entreprise collective des Blasons anatomiques du corps
féminin à laquelle il participe avec succès, ce n’est pas tant le corps
anatomique qui l’intéressera que le paradigme physiologique, hérité de la
pneumo-fantasmologie stilnoviste et remis au goût du jour par le néo-
platonisme d’obédience ficinienne.
Recoupant ces influences, peu étudiées jusqu’ici, Thomas Hunkeler aborde
l’œuvre majeure du poète lyonnais, Délie, et corrobore que l’appréhension du
corps n’a jamais cessé d’informer la poétique de Scève.
dont la portée est symbolique. En Avignon, au fond d’une sépulture ancienne,
le poète trouve en même temps que la dépouille de Laure, la célèbre muse de
Pétrarque, les premiers éléments de sa propre écriture. Si le corps de la
morte lui inspire d’emblée un dialogue avec le " Thuscan Apollo ", Scève
recherche bientôt d’autres corps et d’autres modèles en sorte de donner corps
à sa poésie. Dans l’entreprise collective des Blasons anatomiques du corps
féminin à laquelle il participe avec succès, ce n’est pas tant le corps
anatomique qui l’intéressera que le paradigme physiologique, hérité de la
pneumo-fantasmologie stilnoviste et remis au goût du jour par le néo-
platonisme d’obédience ficinienne.
Recoupant ces influences, peu étudiées jusqu’ici, Thomas Hunkeler aborde
l’œuvre majeure du poète lyonnais, Délie, et corrobore que l’appréhension du
corps n’a jamais cessé d’informer la poétique de Scève.
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