- EAN13
- 9782402042796
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (B. Huisman)
- Date de publication
- 1983
- Collection
- Index
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Marxisme-léninisme : Éléments pour une critique
Georges Labica
FeniXX réédition numérique (B. Huisman)
Index
Livre numérique
Le marxisme-léninisme conserve, dans notre présent, la force d’une évidence.
C’est pourquoi il est suspect. Sa preuve, n’est-ce pas son existence massive,
palpable, dans la doctrine des pays du « socialisme réel », dans la
philosophie des partis issus de la IIIe Internationale, dans la mise en forme
d’un ensemble de thèses développées, comme le nom l’indique, par Marx et par
Lénine, dans des livres, des hommes, des sociétés, des politiques, qui sont
des millions et forment une géographie planétaire, dans des espérances ou des
peurs, la promesse des lendemains-qui ou le goulag ? Ne voit-on pas des partis
communistes renoncer au marxisme-léninisme, comme on abjure une foi et
d’autres s’en réclamer, comme on relève un drapeau ? Et qui saisit quoi, le
mort le vif ou l’inverse ? Les éléments pour une critique, que nous livre
Georges Labica, bouleversent allègrement nombre d’idées reçues. S’attachant à
la reconstitution de la genèse du corpus, ils exposent les liens, jusqu’ici
mal perçus, entre l’idéologique et le politique, notamment dans la conjoncture
qui voit triompher la dogmatique stalinienne. D’un marxisme-léninisme dominant
qui impose l’intégration, véritablement hégélienne, de la philosophie, de
l’État et du parti, aux formes underground qui le minent ou à ce travail du
particulier qui le dévie, on en appelle contre toutes les pseudo-
rectifications, à une indispensable déconstruction. Peu de protagonistes
sortent indemnes de ce décapage d’un demi-siècle d’histoire ; Marx et Lénine,
quant à eux, n’en paraissent guère amoindris. Un dossier, en tout cas,
indispensable pour qui veut comprendre l’actuelle « crise du marxisme ».
C’est pourquoi il est suspect. Sa preuve, n’est-ce pas son existence massive,
palpable, dans la doctrine des pays du « socialisme réel », dans la
philosophie des partis issus de la IIIe Internationale, dans la mise en forme
d’un ensemble de thèses développées, comme le nom l’indique, par Marx et par
Lénine, dans des livres, des hommes, des sociétés, des politiques, qui sont
des millions et forment une géographie planétaire, dans des espérances ou des
peurs, la promesse des lendemains-qui ou le goulag ? Ne voit-on pas des partis
communistes renoncer au marxisme-léninisme, comme on abjure une foi et
d’autres s’en réclamer, comme on relève un drapeau ? Et qui saisit quoi, le
mort le vif ou l’inverse ? Les éléments pour une critique, que nous livre
Georges Labica, bouleversent allègrement nombre d’idées reçues. S’attachant à
la reconstitution de la genèse du corpus, ils exposent les liens, jusqu’ici
mal perçus, entre l’idéologique et le politique, notamment dans la conjoncture
qui voit triompher la dogmatique stalinienne. D’un marxisme-léninisme dominant
qui impose l’intégration, véritablement hégélienne, de la philosophie, de
l’État et du parti, aux formes underground qui le minent ou à ce travail du
particulier qui le dévie, on en appelle contre toutes les pseudo-
rectifications, à une indispensable déconstruction. Peu de protagonistes
sortent indemnes de ce décapage d’un demi-siècle d’histoire ; Marx et Lénine,
quant à eux, n’en paraissent guère amoindris. Un dossier, en tout cas,
indispensable pour qui veut comprendre l’actuelle « crise du marxisme ».
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