- EAN13
- 9782342158137
- Éditeur
- Connaissances & Savoirs
- Date de publication
- 15/12/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Droit : un espace pour l'un et pour l'autre
Plaidoyer pour une approche post-positiviste du droit
Jean-Jacques Sarfati
Connaissances & Savoirs
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782342158137
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Dans ce texte, l'auteur cherche à redéfinir le droit. Partant du positivisme
juridique et tenant compte des critiques effectuées à l'égard de celui-ci, il
propose de construire une pensée post-positiviste. Ce post-positivisme
juridique et philosophique admet l'idée de hiérarchie des normes. Cependant,
pour l'auteur, le droit ne peut être considéré de la sorte, s'il n'est pas
juste. Or, selon lui un droit digne de ce nom ne peut qu'être celui qui laisse
effectivement la place qui convient à l'un et l'autre. Pour y parvenir, il
faut savoir écouter chacun mais une telle mise en œuvre ne saurait se réaliser
que par le truchement de magistrats désignés, non pas seulement sur des
critères formels mais aussi à partir de leur valeur effective. Le magistrat
chargé d'appliquer le droit ayant ainsi pour mission de laisser une place
effective à l'un et à l'autre, il aura d'autant plus de valeurs qu'il saura
laisser cette place juste à ce tout qui ne saurait être confusément pensé.
Droit et éthique ont trop souvent été séparés alors, qu'il est patent qu'aucun
droit ne peut avoir de légitimité si d'une part, il ne se fonde pas sur une
éthique et d'autre part, s'il n'est pas appliqué par des magistrats qui se
nourriraient au quotidien de celle-ci, sans en être les dupes pour autant.
juridique et tenant compte des critiques effectuées à l'égard de celui-ci, il
propose de construire une pensée post-positiviste. Ce post-positivisme
juridique et philosophique admet l'idée de hiérarchie des normes. Cependant,
pour l'auteur, le droit ne peut être considéré de la sorte, s'il n'est pas
juste. Or, selon lui un droit digne de ce nom ne peut qu'être celui qui laisse
effectivement la place qui convient à l'un et l'autre. Pour y parvenir, il
faut savoir écouter chacun mais une telle mise en œuvre ne saurait se réaliser
que par le truchement de magistrats désignés, non pas seulement sur des
critères formels mais aussi à partir de leur valeur effective. Le magistrat
chargé d'appliquer le droit ayant ainsi pour mission de laisser une place
effective à l'un et à l'autre, il aura d'autant plus de valeurs qu'il saura
laisser cette place juste à ce tout qui ne saurait être confusément pensé.
Droit et éthique ont trop souvent été séparés alors, qu'il est patent qu'aucun
droit ne peut avoir de légitimité si d'une part, il ne se fonde pas sur une
éthique et d'autre part, s'il n'est pas appliqué par des magistrats qui se
nourriraient au quotidien de celle-ci, sans en être les dupes pour autant.
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