- EAN13
- 9782307141105
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
- Date de publication
- 1955
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
La fresque occupe une place primordiale dans l’évolution de la peinture.
L’étude pourtant — et l’histoire — en ont été jusqu’ici assez négligées, tant
à cause du caractère archaïque qu’on prête au genre, que de la vogue facile
que prenait le tableau de chevalet, où semblait se ramasser tout l’art de
peindre. L’auteur de "La peinture vénitienne", Pierre Poirier, revient à une
conception plus juste des choses. Dans ce nouvel ouvrage, "La fresque
florentine", il voit la fresque atteignant son plein développement à Florence,
et opérant une véritable synthèse de l’art de la Renaissance. Il va de Giotto
à Michel-Ange, et montre — à travers le XIVe et le XVe siècle — les artistes
les plus prestigieux prenant une conscience à la fois de plus en plus ample et
aiguë de la forme, et la portant à une perfection qui a été rarement égalée,
jamais dépassée. Il fallait, pour un tel travail, des qualités d’esthéticien,
d’historien et de philosophe, car tout se tient dans ces hautes disciplines.
Nous savions de ces qualités, que Pierre Poirier les possède. Il en fait ici
une autre preuve, joignant à la sûreté de la connaissance technique, le sens
des ensembles, la claire vue des données ou des intentions des œuvres, et un
style dont la chaleur communicative est déjà une première joie.
L’étude pourtant — et l’histoire — en ont été jusqu’ici assez négligées, tant
à cause du caractère archaïque qu’on prête au genre, que de la vogue facile
que prenait le tableau de chevalet, où semblait se ramasser tout l’art de
peindre. L’auteur de "La peinture vénitienne", Pierre Poirier, revient à une
conception plus juste des choses. Dans ce nouvel ouvrage, "La fresque
florentine", il voit la fresque atteignant son plein développement à Florence,
et opérant une véritable synthèse de l’art de la Renaissance. Il va de Giotto
à Michel-Ange, et montre — à travers le XIVe et le XVe siècle — les artistes
les plus prestigieux prenant une conscience à la fois de plus en plus ample et
aiguë de la forme, et la portant à une perfection qui a été rarement égalée,
jamais dépassée. Il fallait, pour un tel travail, des qualités d’esthéticien,
d’historien et de philosophe, car tout se tient dans ces hautes disciplines.
Nous savions de ces qualités, que Pierre Poirier les possède. Il en fait ici
une autre preuve, joignant à la sûreté de la connaissance technique, le sens
des ensembles, la claire vue des données ou des intentions des œuvres, et un
style dont la chaleur communicative est déjà une première joie.
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