- EAN13
- 9782140486432
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 12/10/2023
- Collection
- Inter-National
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Spoliations nazies
Le vol du patrimoine culturel et la question de sa restitution. La mémoire profanée II
Patrick Howlett-Martin
L'Harmattan
Inter-National
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782140486432
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
34.99
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Papier - L'Harmattan 44,00
De l’exil, de la déportation, de l’internement, de l’extermination mis en
œuvre par l’Allemagne nazie contre les populations juives, l’art est l’un des
rares domaines où une reconnaissance, une déférence, un hommage peuvent être
apportés aux survivants et à leurs descendants, privés de la transmission
mémorielle, enfants sans enfance et endeuillés de morts sans sépulture. Le
marché de l’art et les principales institutions, sans mentionner les pouvoirs
publics, n’ont pourtant pas facilité après-guerre les recherches permettant de
restituer ces biens familiaux. Les salles des ventes, animées par le profit et
la spéculation, ont témoigné indifférence, ignorance ou connivence sur un
marché où la peinture est devenue, parmi les arts hégéliens, le plus corrompu.
Sous l’action conjuguée des associations juives et des États-Unis, la question
de la restitution a progressivement fait l’objet d’un consensus, obtenu certes
aux forceps, et rendu plus difficile en raison de la valorisation des œuvres
d’art. Mais Patrick Howlett-Martin interroge : de quel droit et en vertu de
quelle éthique un pays, un musée, un collectionneur peuvent-ils s’adjuger des
œuvres d’art en déshérence qui ne leur appartiennent pas ?
œuvre par l’Allemagne nazie contre les populations juives, l’art est l’un des
rares domaines où une reconnaissance, une déférence, un hommage peuvent être
apportés aux survivants et à leurs descendants, privés de la transmission
mémorielle, enfants sans enfance et endeuillés de morts sans sépulture. Le
marché de l’art et les principales institutions, sans mentionner les pouvoirs
publics, n’ont pourtant pas facilité après-guerre les recherches permettant de
restituer ces biens familiaux. Les salles des ventes, animées par le profit et
la spéculation, ont témoigné indifférence, ignorance ou connivence sur un
marché où la peinture est devenue, parmi les arts hégéliens, le plus corrompu.
Sous l’action conjuguée des associations juives et des États-Unis, la question
de la restitution a progressivement fait l’objet d’un consensus, obtenu certes
aux forceps, et rendu plus difficile en raison de la valorisation des œuvres
d’art. Mais Patrick Howlett-Martin interroge : de quel droit et en vertu de
quelle éthique un pays, un musée, un collectionneur peuvent-ils s’adjuger des
œuvres d’art en déshérence qui ne leur appartiennent pas ?
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