- EAN13
- 9782140327155
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 08/02/2023
- Collection
- Etudes/Antilles
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La culture matérielle des élites sociales et des milieux populaires en Martinique
(1852-1900)
Abel Alexis Louis
L'Harmattan
Etudes/Antilles
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782140327155
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
20.99
Autre version disponible
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Papier - L'Harmattan 27,00
Une culture matérielle a-t-elle été en fin de compte à l'uvre en Martinique
aussi bien au sein des élites sociales que des autres milieux (intermédiaires
et populaires) entre 1852 et 1900 ? Oui indéniablement. Nous aurions pu croire
que seuls les élites et les milieux intermédiaires avaient porté un intérêt à
leurs objets du quotidien ou à ceux usités de manière exceptionnelle. Les
milieux populaires, dès lors qu'ils eurent quelques moyens, possédèrent
certains objets matériels nécessaires aussi bien en cuisine qu'au niveau des
pièces à vivre des intérieurs ruraux et urbains. Ils recensaient des « petites
gens », vivant avec des salaires de misère, à l'image des immigrants indiens
et africains, des cultivateurs, des charbonnières et autres porteuses de
marchandises vers les campagnes, des blanchisseuses, des « machanne lapacotte
», des domestiques/ménagères ; des gens sans le sou, pauvres, pour certains ;
mais aussi quelques individus qui allaient réussir à s'élever progressivement
dans la société post-esclavagiste. Ce livre aborde l'envers du décor colonial
en entrant dans l'intimité des intérieurs urbains et ruraux des élites
sociales, des milieux intermédiaires et des milieux populaires.
aussi bien au sein des élites sociales que des autres milieux (intermédiaires
et populaires) entre 1852 et 1900 ? Oui indéniablement. Nous aurions pu croire
que seuls les élites et les milieux intermédiaires avaient porté un intérêt à
leurs objets du quotidien ou à ceux usités de manière exceptionnelle. Les
milieux populaires, dès lors qu'ils eurent quelques moyens, possédèrent
certains objets matériels nécessaires aussi bien en cuisine qu'au niveau des
pièces à vivre des intérieurs ruraux et urbains. Ils recensaient des « petites
gens », vivant avec des salaires de misère, à l'image des immigrants indiens
et africains, des cultivateurs, des charbonnières et autres porteuses de
marchandises vers les campagnes, des blanchisseuses, des « machanne lapacotte
», des domestiques/ménagères ; des gens sans le sou, pauvres, pour certains ;
mais aussi quelques individus qui allaient réussir à s'élever progressivement
dans la société post-esclavagiste. Ce livre aborde l'envers du décor colonial
en entrant dans l'intimité des intérieurs urbains et ruraux des élites
sociales, des milieux intermédiaires et des milieux populaires.
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