- EAN13
- 9782140202063
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 25/01/2022
- Collection
- Champs visuels
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Père pays, mère patrie
Cinéma et société au Brésil (1994-2012)
Sylvie Debs, José Carlos Avellar
Éditions L'Harmattan
Champs visuels
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 20,50
Considérant le cinéma comme un point de vue pour rééchir sur la société, José
Carlos Avellar part d'un regard comparatiste pour analyser les tensions
actuelles. Si en 1960, le cinéma portait un projet politique nourri d'espoirs
où l'individu représentait la collectivité, le cinéma des années 1990
interroge le réel à partir de destins individuels où les relations familiales
miment la scène politique et sociale. L'augmentation de personnages élevés
sans père renvoie à l'absence d ´État. Et quand le père se manifeste, c'est à
l'égal de la violence exercée par l'État. Reste alors comme figure centrale
celle de la mère, qu'elle soit biologique ou d'adoption. Pour nourrir sa
réflexion, l'auteur recourt à Kafka, Louise Bourgeois, Sigmund Freud, Octavio
Paz, Carlos Fuentes, Sérgio Buarque de Holanda et la mythologie grecque. Il
abolit toutes les frontières : documentaire, fiction, image, représentation,
réalité, rêve, cadre, hors cadre. Ce jeu constant de mise en perspective du
réel à travers l'image pour faire voir quelque chose de ce réel, est ce qui
guide la lecture du monde que fait José Carlos Avellar à travers le cinéma.
Carlos Avellar part d'un regard comparatiste pour analyser les tensions
actuelles. Si en 1960, le cinéma portait un projet politique nourri d'espoirs
où l'individu représentait la collectivité, le cinéma des années 1990
interroge le réel à partir de destins individuels où les relations familiales
miment la scène politique et sociale. L'augmentation de personnages élevés
sans père renvoie à l'absence d ´État. Et quand le père se manifeste, c'est à
l'égal de la violence exercée par l'État. Reste alors comme figure centrale
celle de la mère, qu'elle soit biologique ou d'adoption. Pour nourrir sa
réflexion, l'auteur recourt à Kafka, Louise Bourgeois, Sigmund Freud, Octavio
Paz, Carlos Fuentes, Sérgio Buarque de Holanda et la mythologie grecque. Il
abolit toutes les frontières : documentaire, fiction, image, représentation,
réalité, rêve, cadre, hors cadre. Ce jeu constant de mise en perspective du
réel à travers l'image pour faire voir quelque chose de ce réel, est ce qui
guide la lecture du monde que fait José Carlos Avellar à travers le cinéma.
S'identifier pour envoyer des commentaires.