- EAN13
- 9782130806172
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 05/05/1999
- Collection
- Fil rouge (le)
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782130806172
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
18.99
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"L'auteur propose ici un modèle inédit d'interprétation de l'art centré sur le
conflit psychique inhérent à chaque oeuvre. Est ainsi promue une vraie
poïétique de la perturbation. De la théorie aristotélicienne de la création,
l'auteur retient le jeu des quatre causes qu'elle renouvelle à la lumière des
propositions freudiennes et post-freudiennes. C'est-à-dire que le capital
pulsionnele, le degré de bisexualité, la capacité à élaborer deuils et choix,
enfin l'emprise sur le matériau sont désormais les figures analytiques
auxquelles répondent secrètement les oeuvres d'art. Considérés avant tout
comme des créatures vivantes, films, tableaux, images dites virtuelles ou de
synthèse sont donc à la fois des individus organisés et dotés d'une structure
psychique précise et des personnes possédant un destin. Conviée en ces lieux
où l'oeuvre dévoile sa vulnérabilité, l'exégèse s'attelle à travailler au bord
du gouffre, là où l'art à tout instant risque de se perdre, n'était ce le
recours à ce que l'auteur nomme une "greffe métaphorisante" : Antonioni et sa
conception du vide, Fincher et le fétichisme, Kurosawa et l'irreprésentable,
Lynch et les figures de l'excès, tels sont quelques territoires de
l'expérience ici menée."Montées" sur les paroles du patient, les
interprétations psychanalytiques permettent en outre à l'auteur de développer
une herméneutique de montage pour le moins intrigante, tandis que certaines
données princeps du cinéma viennent comme enrichir ce moment si crucial de la
cure."Texte de couverture
conflit psychique inhérent à chaque oeuvre. Est ainsi promue une vraie
poïétique de la perturbation. De la théorie aristotélicienne de la création,
l'auteur retient le jeu des quatre causes qu'elle renouvelle à la lumière des
propositions freudiennes et post-freudiennes. C'est-à-dire que le capital
pulsionnele, le degré de bisexualité, la capacité à élaborer deuils et choix,
enfin l'emprise sur le matériau sont désormais les figures analytiques
auxquelles répondent secrètement les oeuvres d'art. Considérés avant tout
comme des créatures vivantes, films, tableaux, images dites virtuelles ou de
synthèse sont donc à la fois des individus organisés et dotés d'une structure
psychique précise et des personnes possédant un destin. Conviée en ces lieux
où l'oeuvre dévoile sa vulnérabilité, l'exégèse s'attelle à travailler au bord
du gouffre, là où l'art à tout instant risque de se perdre, n'était ce le
recours à ce que l'auteur nomme une "greffe métaphorisante" : Antonioni et sa
conception du vide, Fincher et le fétichisme, Kurosawa et l'irreprésentable,
Lynch et les figures de l'excès, tels sont quelques territoires de
l'expérience ici menée."Montées" sur les paroles du patient, les
interprétations psychanalytiques permettent en outre à l'auteur de développer
une herméneutique de montage pour le moins intrigante, tandis que certaines
données princeps du cinéma viennent comme enrichir ce moment si crucial de la
cure."Texte de couverture
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