- EAN13
- 9782130685555
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
- Date de publication
- 2000
- Collection
- Le Sociologue
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Survivre dans le monde sous-prolétaire
Corinne Lanzarini
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
Le Sociologue
Livre numérique
Autre version disponible
Ce livre présente l'analyse des processus de déstructuration et de
mobilisation des sous-prolétaires qui vivent à la rue. Une double logique
sociale est ainsi restituée : d'un côté les effets éprouvés et observables des
conditions de vie extrêmes, de l'autre, les tactiques de mobilisation
d'acteurs infra-humanisés, qui disposent de marges de manœuvre étroites pour
s'adapter à l'autre monde et y survivre. En recourant au concept de violences
extrêmes, il est possible de montrer que le monde décrit est un espace
traversé exerçant des effets spécifiques. Des effets qui se retrouvent dans
des situations, apparemment aussi différentes, qu'un bidonville, un camp de
concentration ou les espaces interstitiels publics. Face à ces situations
extrêmes, les sous-prolétaires utilisent des tactiques ponctuelles de survie.
Le ressourcement individuel, autrement dit, la mobilisation solitaire de
l'habitus par l'onirisme social (processus de déréalisation de la réalité
insupportable à vivre), les tactiques de débrouillardise (prélèvement des
ressources, lié à différentes modalités de gestion de l'identité) et la
mobilisation de soi centrée sur la préservation de l'intégrité corporelle. En
sollicitant des pairs, les sous-prolétaires peuvent nouer des alliances ou
prélever du sens social contre le monde ordinaire. Le groupe offre une
identité de substitution ou entre dans une logique économique de survie.
mobilisation des sous-prolétaires qui vivent à la rue. Une double logique
sociale est ainsi restituée : d'un côté les effets éprouvés et observables des
conditions de vie extrêmes, de l'autre, les tactiques de mobilisation
d'acteurs infra-humanisés, qui disposent de marges de manœuvre étroites pour
s'adapter à l'autre monde et y survivre. En recourant au concept de violences
extrêmes, il est possible de montrer que le monde décrit est un espace
traversé exerçant des effets spécifiques. Des effets qui se retrouvent dans
des situations, apparemment aussi différentes, qu'un bidonville, un camp de
concentration ou les espaces interstitiels publics. Face à ces situations
extrêmes, les sous-prolétaires utilisent des tactiques ponctuelles de survie.
Le ressourcement individuel, autrement dit, la mobilisation solitaire de
l'habitus par l'onirisme social (processus de déréalisation de la réalité
insupportable à vivre), les tactiques de débrouillardise (prélèvement des
ressources, lié à différentes modalités de gestion de l'identité) et la
mobilisation de soi centrée sur la préservation de l'intégrité corporelle. En
sollicitant des pairs, les sous-prolétaires peuvent nouer des alliances ou
prélever du sens social contre le monde ordinaire. Le groupe offre une
identité de substitution ou entre dans une logique économique de survie.
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