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  • Conseillé par
    31 janvier 2013

    Un thriller prenant et structuré

    Après « 658 », John Verdon nous revient avec une nouvelle enquête pour son héros, l’inspecteur à la retraite David Gurney. Si la première investigation de Gurney était ingénieuse avec son lot de jeux de pistes et de mots qui poussaient le lecteur à cogiter, « N’ouvre pas les yeux » est encore un cran au-dessus de celle-ci avec son intrigue haletante et alambiquée et son thème choquant et dur, j’ai été une nouvelle fois bluffée. Je ne pensais pas que John Verdon puisse réussir à m’étonner une nouvelle fois et c’est pourtant chose faite…


    Comme dans les premières « aventures » de l’inspecteur, une grande partie du récit s’intéresse à la vie personnelle de Gurney, à ses relations chaotiques avec son épouse et à sa personnalité en général. Une manière de nous aider à mieux cerner le personnage, qui décidément possède de nombreuses facettes et de nombreuses cordes à son arc. Certains trouveront certainement ces passages un peu longs voire ennuyeux, mais il faut bien avouer qu’ils ont leur importance dans l’intrigue et que Verdon n’est pas adepte de l’action effrénée (oubliez courses-poursuites et cie, et mettez en route vos neurones).

    Ceux-ci (vos neurones) seront d’ailleurs mis en mouvement dans ce second tome avec l’énigme de la pièce fermée, les apparences trompeuses et les faits rapportés qui tromperont plus d’une fois. Si la découverte du meurtrier n’étonne pas plus que ça, l’importance du mobile et le plan mis en œuvre pour accomplir celui-ci ont de quoi faire cogiter le lecteur plus souvent qu’à son tour. La thématique centrale du roman (que je ne dévoilerai pour ne pas gâcher l’effet de surprise) est choquante et malsaine, mais a le mérite d’être originale et bien amenée, rien de gratuit donc. Bref, un très bon thriller, bien structuré et prenant, qui donne envie de poursuivre les enquêtes de David Gurney.


  • Conseillé par
    15 août 2012

    Etats-Unis, policier

    Un très bon polar, rondement mené, sans longueurs cette fois-ci (cf 658, le précédent et premier roman de l'auteur).

    Toujours le même enquêteur en retraite avec sa femme un peu plus compréhensive cette fois. Un accolite qui n'a pas la langue dans sa poche, ce qui amène un peu de fraîcheur à l'atmosphère plombée.

    Car les meurtres sont rudes (décapitations), les causes limites obsènes (des jeunes femmes ayant été victimes d'abus sexuelles devenant à leur tour des prédatrices et finissant la tête en moins). Malheureusement, tout ceci n'est pas entièrement de la fiction (sauf peut-être la guillotine...).

    La nature au printemps omniprésente est magnifique, et parfois j'aurai préféré faire des promenades avec Madeleine plutôt que de traquer le coupable.

    Un tueur diabolique, qui a été capable de faire fructifier son idée, et de faire commettre par d'autres sa vengeance. Une machination imparable qui ne sera dévoilée et compréhensible qu'à la toute fin.

    Si le troisième roman de l'auteur et encore plus réussi que le premier et le second, je l'attends avec impatience....

    L'image que je retiendrai :

    Celle du coyote hantant les nuits de la maison de Gurney et présent (presque) à chaque chapitre.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/07/24808276.html


  • Conseillé par
    6 juin 2012

    Jillian Perry est retrouvée décapitée dans la cabane du jardinier lors de la réception de son mariage avec le docteur Scott Ashton un brillant psychiatre. Le jardinier du Docteur Ashton d’origine mexicaine un certain Hector Flores est introuvable et l’enquête piétine depuis quatre mois. La mère de Jillian demande à l’ancien inspecteur de police Gurney d’enquêter. Il se donne quinze jours pour faire la lumière sur ce meurtre.

    Si j’avais eu un avis partagé sur 658 le premier livre de John Verdon et bien, j’ai été happée et captivée par celui-ci ! La jolie mariée était loin d’avoir une personnalité simple. Décrite comme narcissique, à moitié folle et aux mœurs légères par sa propre mère, elle a connu son futur mari en tant que patiente. Scott Ashton dirige une clinique d’un genre un peu particulier où il s’occupe des abuseurs sexuels. La cérémonie du mariage a été filmée mais sur aucune des vidéos, la fuite d’Hector Flores n’est visible. D’ailleurs, personne ne l'a jamais côtoyé hormis son patron et sa fiancée. D'après les dires du docteur Ashton, Hector Flores n'aimait pas Jillian. Gurney va reprendre l’enquête à zéro en n’omettant aucun détail. Je n'en dis pas plus sauf les surprises sont de taille et que ce thriller est réussi sur toute la ligne!

    Ce livre est un vrai plaisir car l’intrigue est menée de main de maître et axée sur la psychologie. Aucun temps mort, aucune longueur et impossible de lâcher cette lecture une fois commencée ! J’ai tourné de plus en plus en vite les pages pour connaître le dénouement final ! Un coup de cœur!